Même s’il est aussi fait de sprints pour courir sur une balle, le tennis est avant tout un sport d’endurance. Pour la bonne et simple raison… qu’on ne sait jamais à l’avance quand le match va finir ! Il s’agit donc de tenir longtemps et d’apprendre au cœur à travailler au ralenti, pour soutenir l’effort et accroître la capacité de récupération.

* L’endurance c’est…
–    la capacité à maintenir dans la durée un effort d’intensité soutenue ;
–    une action à la fois sur le souffle, le cœur, les muscles, la tête ;
–    une activité qui se pratique sans à-coups et sans forcer, à rythme cardiaque constant ;
–    un moyen de diminuer la pression artérielle.

* Et le cardio ?
Un match de tennis vaut une bonne séance de cardio en salle ! Pourquoi ? Parce que l’on y alterne les sprints et les périodes de court repos. Le tout, vous l’aurez compris, sur la durée. Et c’est bon pour la santé ! Car le « cardio-training » permet de brûler des calories, d’améliorer le métabolisme mais aussi de renforcer le cœur et les poumons !

* Quels exercices pour renforcer le muscle cardiaque ?

« En fonction du jeu que l’on pratique, détaille le DTN adjoint Bernard Pestre, on peut travailler un petit peu l’endurance, ou un peu plus l’intermittent avec des démarrages, des temps de récupération, des démarrages, des temps de récupération… Ça, ce rythme des démarrages et temps de récupération, c’est le rythme de la compétition, en fait. »

Plus on court dans un match, plus on travaille son endurance. Comme pendant un footing. C’est ce que qui permet d’avoir « une caisse » comme on dit.

Mais pour se préparer à être plus résistant dans les efforts courts mais intenses, suivis de périodes de récupération, rien de tel que les exercices en fractionné. On court par exemple 30 secondes « à fond » et on marche pendant les 30 secondes suivantes. Là aussi, il existe une échelle de niveau : vous pouvez commencer par enchaîner sur ce rythme pendant 5 minutes, puis 7 puis 10 quand vous vous sentirez plus fort.

* Bon à n’importe quel âge
N’est pas un joueur du « Big Four » qui veut. Et tout le monde n’est pas obligé de mettre autant d’intensité dans les échanges que les champions. D’autant qu’aujourd’hui, avec les différents types de balles et les terrains adaptés en conséquence, « on a tous les moyens pédagogiques pour faire jouer les gens à un rythme moins élevé et sur un principe davantage basé sur l’endurance, précise le DTN adjoint. Cela correspond plus à ce qui est recommandé pour la santé et le bien-être, par les médecins. Et cela vaut à tous âges, bien sûr ! »

Y compris pour les personnes âgées et les retraités qui ont toutes les raisons de continuer à jouer, à leur rythme.