« Le tennis est une activité physique qui va participer à la perte de poids, confirme le Directeur technique adjoint Bernard Pestre. Et si une personne le prend comme activité majeure, deux ou trois fois par semaine, en ajoutant en plus un peu d’intensité parce que la réussite est là, qu’elle commence à bien jouer et à faire des petits matches, là, effectivement elle brûlera pas mal de calories. »

Car, qu’on se le dise, le tennis se révèle très efficace dans la réduction de la masse graisseuse. En moyenne, à forces de frappes répétées, de sprints (démarrages) et de course de fond (tenir sur la durée), une heure de pratique permet de brûler en moyenne de 400 à 600 Kcal. Pour schématiser, la dépense énergétique est grosso modo la même que sur un rameur ou un vélo elliptique en salle.

L’un des intérêts du tennis est de permettre à tout un chacun, quels que soient son âge, son niveau ou sa morphologie, de se fixer des objectifs différents, qui permettent tous de se dépenser selon ses besoins propres. Pour cela, il suffit d’interagir sur la fréquence et l’intensité des entraînements. Le caractère modéré de l’activité minimise également les risques de blessures.

Mais gardez bien à l’esprit que nous ne sommes pas tous égaux face à la dépense d’énergie : le nombre de calories brûlées dépend également de votre poids. À activité équivalente, une personne de 60 kg brûlera ainsi moins de calories qu’une personne de 80 kg.  Par ailleurs, de votre degré d’engagement dans l’activité dépendra également la dépense énergétique : entraînement, double entre amis ou championnat de France ne génèrent pas forcément le même nombre de kCal brûlées…